Catégorie : Changement climatique

  • Le développement personnel comme réponse à la crise écologique actuelle

    Le développement personnel comme réponse à la crise écologique actuelle

    Je regarde la photo ci-dessus, et je la trouve belle.


    Prenez le temps de la regarder.

    (et pourquoi pas en profiter pour prendre une ou deux expirations longues)

    Elle dégage une certaine paix, et une certaine sérénité cette image.
    On ressent la puissance de la montagne, et la force de la nature.
    Il y a une belle harmonie.

    Longtemps j’ai imaginé le futur comme étant rempli de technologie. Mais quand je vois la pollution que nous avons engendrée dans ce monde, et la destruction de la nature à une échelle industrielle, je me dis que le prix à payer pour cette « belle » technologie est beaucoup trop important.

    Aujourd’hui, je pense que le futur dont je rêve est représenté dans cette photo : une nature en santé, belle, qui rayonne, et une certaine harmonie, paix et sérénité.

    Je me suis souvent demandé ce que je pouvais faire pour changer les choses, et pour aider à la protection du vivant dont nous faisons partie. Sans trop savoir pourquoi, j’ai toujours eu l’intuition que ça passait par un « travail sur moi ».
    Aujourd’hui, je mesure que grâce à ce « travail sur moi », je me suis reconnecté à mon corps, à mes émotions, à mon intuition, et au sacré de la Vie.
    De plus en plus souvent, je me sens faire partie de l’Univers. J’ai l’impression de commencer à y trouver ma place.

    Longtemps, j’ai eu l’impression d’être seulement un « Alien sur Terre », incompris, coincé avec les humains. Je ne les comprenais pas bien. Souvent je les jugeais comme un peu bête, et trop primitif (je ne voyais pas encore ces aspects-là chez moi, ni mes blessures associées à ces aspects). Malgré tout, j’avais envie de participer, d’être inclus, mais je me sentais toujours trop différent, et rejeté…

    Le travail sur moi que j’ai fait m’a permis de me remettre en lien avec beaucoup de parties de moi, et m’a permis de soigner de nombreuses blessures de l’enfant et de l’adolescent que j’étais. Il m’a permis de mieux me comprendre, de mieux comprendre les autres, de mieux comprendre le monde. Il m’a permis d’atteindre certains objectifs que j’avais : devenir père, trouver un but dans la vie, être heureux.

    Je suis aujourd’hui persuadé que pour protéger la nature, et lutter contre le changement climatique, l’acidification des océans, la 6ème extinction massive des espèces vivantes, etc, il faut se reconnecter au Vivant, à la Nature, et au Sacré (en soi, et en dehors de soi).

    Pour créer une société plus juste, plus consciente et plus écologique, il est important d’aller voir à l’intérieur de soi, pour se libérer des conditionnements toxiques du patriarcat. La transition extérieure (créer des éco-lieux, créer une micro-ferme pour régénérer les sols, manager une équipe de bénévoles dans un groupe colibris, etc.) ne peut se faire qu’avec une transition intérieure en parallèle.

    Par exemple : en se reconnectant au corps, en méditant, en apprenant à réguler nos émotions et à gérer nos conflits (interpersonnels et intra-personnels), en prenant soin de soi, en acceptant nos limites et nos imperfections, en ayant confiance en la vie, en apprenant à ne plus tout contrôler, en lâchant prise, en ne restant pas isolé, en ayant de la gratitude pour les petites choses simples de la vie, en acceptant les imperfections de la vie, en se reconnectant à soi-même, en osant être soi-même, en prenant le temps de ralentir, en étant en paix, etc…

    N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d’être accompagné.e dans votre transition intérieure. Je serai ravi de pouvoir vous aider à créer une société plus juste, plus consciente, et plus écologique

    Au plaisir d’échanger ensemble,

    Kévin

  • Revue de livre : Grounded (qui se traduit par « Ancré » en français)

    Revue de livre : Grounded (qui se traduit par « Ancré » en français)

    Je viens de terminer de lire le livre « Grounded » de  Erin Yu-Juin McMorrow.

    C’est un livre facile à lire, et intéressant. Elle nous partage l’importance de régénérer la vie des sols si nous, les humains, souhaitons gagner le combat contre le changement climatique. Elle partage son chemin de développement personnel (et spirituel), et comment selon elle le changement extérieur ne peut se faire qu’avec un changement intérieur associé. Sans ce changement intérieur, nous risquons simplement de reproduire les mêmes erreurs.

    Elle explique comment le système (patriarcal et capitaliste) actuel nous a coupé de la puissance de la Terre-Mère. Par peur de l’inconnu, ou de ce qu’on ne maîtrise pas, nos civilisations occidentales ont littéralement fait une chasse aux sorcières au féminin sacrée, dans sa puissance parfois dévastatrice.

    En nous coupons de cette énergie, nous nous sommes coupés de notre puissance. Nous nous sommes mis au-dessus de la Nature en pensant qu’on pouvait la maîtriser et la contrôler.

    Nous avons pensé que notre façon de cultiver nos légumes avec l’agriculture industrielle était la solution. Sauf que « labourer la terre, mettre des engrais, et des pesticides » détruit la vie du sol : la vie microbienne, les insectes, les vers de terre, etc.

    Or cette vie du sol fait partie du cycle de la Nature, car cette vie du sol emprisonne le carbone. Plus on détruit les sols vivants (en les recouvrant de béton, ou en pratiquant l’agriculture industrielle), plus il y a de carbone libéré dans l’atmosphère, et donc plus on augmente l’effet de serre (et le changement climatique).

    Pour prendre soin de la Nature, et de la vie des sols, il faut d’abord redécouvrir que nous faisons intégralement partie de la Nature. Il faut également apprendre à prendre soin de soi. Car comment prendre soin de la Nature si on ne sait même pas ce que « prendre soin » signifie.

    Et pour prendre soin de soi, il faut commencer par se reconnecter à notre corps, et à nos émotions. Il est important d’aller confronter nos croyances, et nos peurs. Dans son livre, elle explique comment à travers certaines expériences sexuelles, elle a pu vraiment se reconnecter à l’énergie de la Terre-Mère. J’avoue qu’au départ cela m’a un peu surpris qu’elle partage cela. C’est tellement intime. Et en même temps, le fait qu’elle puisse le partager montre à quel point, elle incarne cette énergie du féminin sacrée. Elle explique comment ces expériences l’ont soigné (elle parle de « sexual healing », rappelez-vous la chanson de Marvin Gaye).

    Elle fait des liens entre pas mal de concepts, et il se peut que vous trouviez son livre un peu fourre-tout, mais si vous ne connaissez pas bien la vie des sols, que vous ne voyez pas le lien avec le changement climatique, ni avec un travail sur soi pour se développer personnellement et spirituellement, ce livre vous expliquera tout ça.

    Ce livre me parle beaucoup, car en tant que coach, ça fait partie de ce qui me motive : aider les autres à changer intérieurement pour créer un monde plus écologique, et plus conscient. Pour y arriver, je pense qu’il est important de se reconnecter à notre corps, d’apprendre à mieux se comprendre soi, à prendre soin de soi, à s’accepter, et à sortir des injonctions implicites et irréalistes du système actuel (tels que : être toujours parfait, être toujours efficace, être toujours en action, toujours tout contrôler, ne pas échouer, etc.).

  • Le changement climatique et le cycle de l’eau

    Le changement climatique et le cycle de l’eau

    Je vous partage la vidéo ci-dessous que je trouve très importante. Désolé, elle est en anglais.
    Dans cette vidéo on apprend comment la destruction des sols (artificialisation, agriculture industrielle) a un impact sur le cycle de l’eau. Et comment le cycle de l’eau a un impact sur les écosystèmes naturels, et sur le changement climatique.
    C’est une vidéo synthétique, et très claire.

  • Qu’est-ce que je peux faire pour lutter contre le changement climatique ?

    Qu’est-ce que je peux faire pour lutter contre le changement climatique ?

    Chaque jour, je me pose le même genre de questions par rapport au changement climatique : « Qu’est-ce que je peux faire concrètement ? ou différemment ? ». J’imagine que je ne suis pas le seul.

    Je me demande ce que sera la vie dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans, ou dans 30 ans. Je me demande quelle vie aura mon fils, et sa génération.

    Je me demande comment faire pour sortir de mon abrutissement, pour me rappeler qu’il faut agir rapidement, et ne pas repartir dans la routine du quotidien. J’essaie de ne plus regarder la télé (ce que je fais déjà depuis plusieurs mois déjà), et j’essaye de limiter mon usage des réseaux sociaux (là, c’est pas toujours aussi facile. D’ailleurs le film « Derrière nos écrans de fumée » (The Social Dilemma) nous montre bien comment les réseaux sociaux sont conçus pour nous rendre addict. Je vous conseille de visionner ce documentaire. C’est vraiment éclairant, et aussi assez effrayant il faut dire.)

    Je me demande comment me connecter à une intuition, ou à une sagesse en moi pour trouver des réponses.

    Et puis, parfois, je me sens découragé ou impuissant. Je suis souvent désorienté. Je me sens seul. Les émotions sont parfois intenses, et très inconfortables. Heureusement, j’arrive un peu mieux à vivre avec elles dernièrement (sûrement le côté positif de faire un travail spirituel, et de faire beaucoup de développement personnel).

    Le fait de vivre pleinement ces émotions me connecte à ma vulnérabilité, et à notre humanité partagée. J’accueille l’incertitude, le fait de ne pas savoir quoi faire. J’accueille la compassion, pour moi, pour les autres, pour nos limites.

    Et depuis peu, je fais le choix conscient d’être dans un état d’esprit positif pour co-construire l’avenir, et pour me mettre davantage en action.

    Je me rends compte qu’il est de plus en plus important de cultiver la résilience. Aussi bien en soi, qu’à l’extérieur : dans notre quartier, dans notre ville, dans notre région, dans notre pays, dans notre continent, ou partout sur Terre si on le peut.

    Il y a de plus en plus de polarisations entre les gens. Et on n’accepte de moins en moins la différence chez l’autre.

    Je rêve d’une société qui cultive l’empathie, l’inclusion, et la diversité.

    Que serait-on capable d’accomplir ensemble si on arrêtait de se diviser et qu’on arrivait enfin à se rassembler autour d’une cause commune ? Si le changement climatique n’est pas cette cause, je ne vois pas quoi d’autre le sera (à part une invasion extraterrestre peut-être).

    Etre (et devenir) un acteur conscient du changement (conscious changemaker), c’est faire un travail sur soi (coaching, thérapie, travail spirituel, etc.) ET c’est entrer en action de façon concrète pour co-créer un monde meilleur.

    Il s’agit de choisir consciemment l’espoir et l’action. Cela ne veut pas dire ne pas ressentir de découragement. Bien au contraire, mais il s’agit de toujours faire le choix d’un avenir positif, et de s’y accrocher. Il s’agit d’une forme de résistance contemporaine :
    Résister au confort d’un système qui nous endort, et qui épuise les ressources naturelles de notre planète, et qui détruit chaque jour un peu plus la biosphère.
    Résister à une forme de pensée qui nous divise, et qui nous coupe des autres, et de notre force vitale.

    Malheureusement, nous n’avons souvent pas développé les compétences nécessaires pour être un acteur conscient du changement (conscious changemaker). Le système éducatif ne nous enseigne pas (ou rarement) à :
    – gérer nos émotions ;
    – comprendre nos besoins ;
    – gérer les conflits ;
    – développer notre empathie, et notre tolérance à la différence de l’autre ;
    – ne pas juger les autres ;
    – nous sentir reliés les uns aux autres, et à développer un sentiment d’appartenance à notre humanité partagée ;
    – coopérer ;
    – être résilient ;
    – méditer ;
    – accepter nos limites ;
    etc…

    Heureusement, certaines de ces compétences sont parfois développées dans un contexte religieux. Même si la religion apporte également bien trop souvent des croyances limitantes, et une certaine intolérance dans certains contextes.

    Alors si vous êtes comme moi, et que vous vous demandez ce que vous pouvez faire pour lutter contre le changement climatique ? J’ai envie de vous dire : « Commencez par vous changer vous ! » notamment : en développant vos compétences d’acteur conscient du changement, en changeant vos croyances, en sortant de votre découragement et de votre impuissance, et en passant davantage à l’action dans les projets qui vous tiennent vraiment à cœur.

    Concrètement ça peut simplement être en commençant par apprendre à prendre soin de vous. En effet, je ne pense pas qu’il soit vraiment possible de prendre soin des autres et de la nature, si on n’est pas d’abord capable de correctement prendre soin de soi.
    Et par prendre soin de soi, je ne parle pas uniquement de dormir assez, manger sainement, faire du sport, méditer, rire, s’amuser, se ressourcer, se relaxer, etc.
    Je pense également au fait de se créer la vie dont on rêve pour soi, et pour les autres. Ça veut peut être dire « quitter une relation toxique », « ne pas rester dans un bullshit job », « soigner un trauma émotionnel », « accepter notre imperfection », « apprendre à dire non », « se confronter à soi-même et à ses zones d’ombre », etc.

    Alors, de quel monde rêvez-vous ? Et qu’est-ce qui vous empêche de le créer ?
    Si vous avez besoin d’aide pour le découvrir, je suis là 🙂

  • Comment changer de mentalité et choisir son avenir ?

    Comment changer de mentalité et choisir son avenir ?

    La vidéo ci-dessous (dont cet article reprend le titre) résonne beaucoup avec ce que je vis depuis quelques mois. Longtemps, une partie de moi est restée dans une forme de pensée sclérosante par rapport au changement climatique, et à l’effondrement de nos écosystèmes.
    À quoi bon essayer de changer ? Peu importe ce que je fais, ça ne sera jamais suffisant pour empêcher les catastrophes qui arrivent.

    Sauf que les catastrophes sont déjà bien présentes aujourd’hui, et qu’une trop grande partie d’entre-nous reste inactive, passive, et dans l’impuissance.

    C’est difficile de vivre les émotions en lien avec tout ça : désespoir, tristesse, colère, angoisse, deuil, etc.

    Et puis, à un moment, j’ai eu une image lorsque je méditais, l’image d’un soignant au chevet d’un mourant, une métaphore par rapport à la situation actuelle du monde. Ça n’est pas parce qu’un homme (ou une femme) est en train de mourir qu’il ne faut pas être là pour l’accompagner, et qu’il ne faut pas être présent pour lui donner de l’amour.
    – Qu’est-ce que cela voudrait dire si je me comportais de la même façon par rapport à la mort du monde que l’on connait actuellement ?
    – Quelles actions est-ce que je prendrais ?
    Pour moi, il s’agit d’avoir plus d’énergie et de motivation par rapport à ce qui est vraiment important pour moi, à savoir participer concrètement à la création d’un monde plus écologique et plus conscient.

    Et pour vous, à quoi cela ressemblerait-il ?

    Si vous avez besoin (ou envie) de le découvrir, n’hésitez pas à me contacter pour explorer ensemble les étapes nécessaires à la transition que vous souhaitez amener dans votre vie personnelle et/ou professionnelle.

    Je vous laisse découvrir la vidéo très inspirante de Tom Rivette-Carnac « How to shift your mindset and choose your future? » (des sous-titres sont disponibles en français). Vous y trouverez les résonances dont je viens de parler : notamment sur le changement de mentalité à avoir par rapport au changement climatique, et le parallèle qu’il fait avec la posture des soignants face au Covid.